Complainte de la fleur à l'abeille
(...)
Nuit, offre-moi l'illusion qu'-
-Aurore amère, encore.
Des minutes passent, et les couleurs du ciel.
A l'horizon, elle m'apparaît ;
m'approche ;
me butine ;
je l'interromps.
Si vous saviez combien je souffre de vivre enterrée, mademoiselle,
je donnerais feuilles et pétales pour enfiler vos ailes..
En vain.
elle part
j'ai peur
je veux mourir
je veux mourir
je veux mourir
je veux mourir
Nuit, offre-moi l'illusion qu'-
-Aurore amère, encore.
(...)